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J Assoc Med Microbiol Infect Dis Can ; 7(4): 323-332, 2022 Nov.
Article in English | MEDLINE | ID: covidwho-2154587

ABSTRACT

BACKGROUND: To control the spread of SARS-CoV-2 variants of concern (VOCs), Kingston, Frontenac, and Lennox & Addington (KFL&A) Public Health implemented a more stringent COVID-19 case and contact management (CCM) protocol than what was used across Ontario at the time. We describe epidemiological data and public health measures employed during one of the largest COVID-19 outbreaks in the KFL&A region at the time, caused by the SARS-CoV-2 Alpha (B.1.1.7) VOC, to assess this enhanced protocol. METHODS: We obtained line lists of workers associated with the construction site outbreak, and subsequent cases and contacts from case investigators. Case testing, mutation status, and whole genome sequencing were conducted by Public Health Ontario Laboratories. RESULTS: From 409 high-risk contacts of the outbreak, 109 (27%) developed COVID-19. Three generations of spread were associated with the outbreak, affecting seven public health regions across three provinces. Using an enhanced approach to the CCM, KFL&A Public Health caught 15 cases that could have been missed by standard provincial protocols. CONCLUSIONS: Rapid initial spread within the construction site produced a relatively high attack rate among workers (26%) and their immediate contacts (34%). KFL&A Public Health's implementation of stringent CCM protocols and fast testing turn-around time effectively curbed the spread of the disease in subsequent generations - illustrated by the large reduction in attack rate (34%-14%) and cases (50-10) between the second and third generations. Lessons learned from this analysis may inform guidance on the CCM for future SARS-CoV-2 VOCs as well as other highly transmissible communicable diseases.


HISTORIQUE: Pour contrôler la propagation des variants inquiétants (VOC) du SRAS-CoV-2, la région sociosanitaire de Kingston, Frontenac, Lennox et Addington (KFL&A) a adopté un protocole plus rigoureux de gestion des cas et des contacts (GCC) qui était utilisé partout en Ontario à l'époque. Les auteurs décrivent les données épidémiologiques et les mesures sanitaires employées pendant l'une des plus grosses éclosions de COVID-19 de la région sociosanitaire de KFL&A, causée par le VOC Alpha (B.1.1.7) du SRAS-CoV-2, afin d'évaluer ce protocole amélioré. MÉTHODOLOGIE: Les auteurs ont obtenu les listes des lignes des travailleurs associés à l'éclosion sur le chantier de construction, ainsi que des cas et des contacts subséquents des enquêteurs de cas. Les Laboratoires de Santé publique Ontario ont procédé au dépistage des cas et ont vérifié l'état mutationnel et le séquençage du génome entier. RÉSULTATS: Des 409 contacts à haut risque de l'éclosion, 109 (27%) ont contracté la COVID-19. Trois générations de propagation étaient associées à l'éclosion et touchaient sept régions sociosanitaires réparties dans trois provinces. Au moyen d'une approche améliorée de la GCC, la région sociosanitaire de KFL&A a dépisté 15 cas qui auraient pu être omis par les protocoles provinciaux standards. CONCLUSIONS: Une propagation initiale rapide sur le chantier de construction a produit un taux d'attaque relativement élevé chez les travailleurs (26%) et leurs contacts immédiats (34%). Ladoption de protocoles rigoureux de GCC dans la région sociosanitaire de KFL&A et l'obtention rapide des résultats du dépistage ont enrayé la propagation de la maladie avec efficacité dans les générations suivantes, ce qui est démontré par une forte réduction du taux d'attaque (de 34% à 14%) et de cas (de 50 à 10) entre la deuxiéme génération et la troisiéme. Les leçons tirées de cette analyse pourraient éclairer les conseils sur la GCC des futurs VOC du SRAS-COV-2 et des autres maladies contagieuses hautement transmissibles.

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